Retards au retour des vacances – Partie 1
5 juin 2016Nous planifions tous inconsciemment, que nous en soyons conscients ou non. Quand nous faisons consciemment un effort pour planifier, vous savez précisément où vous vous tenez.
Voici l’histoire d’un de mes participants qui disait ne jamais planifier ses vacances.
« Si nous planifions nos vacances, nous ne nous sentirions pas libres. Dès que les vacances commencent (1) nous prenons nos vélos, (2) nous partons avec vent arrière, (3) Quand nous avons faim, nous mangeons, (4) Quand la nuit approche, nous plantons notre tente au lieu de camping le plus proche. Nous ne planifions pas où nous allons. »
Je lui ai demandé si, quand le vent tournait, ils changeaient de direction.
- Bien sûr ! répond-il. Nous calculons (5) combien de jours il nous faut pour revenir à vélo avec vent de face. Et alors quand c’est le bon moment, nous faisons demi-tour.
J’ai marqué tous les moments de planification avec un nombre (1) Il n’est pas possible d’annoncer la veille à votre supérieur que vous allez partir en vacances le lendemain. Et même si vous êtes un entrepreneur, vous ne pouvez pas décider de partir d’un instant à l’autre, et d’abandonner vos clients à la dernière minute.
Le vélo devrait avoir été préparé et vous avez besoin d’un plan pour qu’il soit en bon état.
Quand bien même vous avez eu l’impression de ne rien planifier (3), vous avez fait une espèce de planning. Vous avez visualisé une route en fonction de la direction du vent.
Ensuite il y a bien une tente qui a besoin d’être empaquetée (4). Ceci requiert un minimum de planification.
Est-ce qu’elle pourrait être empaquetée sans aucune planification ?
La durée des vacances a été aussi planifiée (5).
Nous pourrons voir d’autres exemples des bénéfices de la planification et comment inconsciemment nous planifions notre temps.
Selma Mulder, PEP worldwide Pays-Bas